Une nouvelle fois, j’ai envie de partager avec vous un peu de cette autre face de moi-même qui a vu le jour en décembre 2023.
Enfin pas tout à fait. Parce que, comme je l’ai précisé dans une newsletter précédente, prendre la plume, ou le clavier, c’est vissé en moi depuis longtemps déjà.
Je vous épargne mes bulletins scolaires et les avis de mes profs de français, je ne révélerai pas non plus ici, mes notes au bac. Rien de tout cela ne me prédestinait à la passion de l’écriture.
Et pourtant.
Il n’est pas nécessaire d’avoir fait hypokhâgne pour désirer raconter des histoires et pour se mettre en action.
Bref.
Je suis incapable d’’expliquer ce qui a déclenché cette envie, je n’en ai aucun souvenir. Je me vois encore placer des Playmobil et les faire évoluer dans une intrigue qui n’appartenait qu’à moi et qui ne resterait qu’entre ces êtres plastiques et moi. Mais comme tout enfant, je crois.
Je me remémore aussi ce cahier à carreaux dans lequel je composais des poèmes, ce cahier perdu malgré les efforts de mon père à retourner le grenier pour mettre la main dessus. Là, également, un périodique de vers ou de prose, certainement médiocre, vaut bien un journal d’adolescent.
Mais le fait est que j’ai continué à me raconter des histoires, je suis passé de l’alexandrin à la nouvelle, avec déjà l’espoir d’écrire un roman.
Avant l’été nous va si mal, je ne pouvais pas être un romancier, j’étais incapable d’abandonner en friche un texte, cela épuisait mon inspiration de le laisser en plan le temps d’une nuit, de plusieurs jours, d’une semaine. Il me fallait commencer puis achever d’une seule traite, d’un seul coup de crayon.
Je me suis même essayé à la peinture, et là aussi, entre la toile immaculée et le résultat accroché au mur, il ne se passait pas un jour. Le résultat que souvent on finit par décrocher.
Bref.
J’ai couché sur le papier de nombreuses nouvelles, j’en écris encore, j’en ai fait, en 2013, un recueil que j’avais imprimé pour ma famille et pour quelques amis.
Je l’avais intitulé Quelque part, ici et là parce que ces textes ne s’ancrent nulle part et partout en même temps.
Ce recueil, je l’ai relu, retravaillé, j’ai ajouté quelques textes rédigés dernièrement pour des concours, je l’ai mis dans les mains de Marina, ma correctrice, et son équipe, elles ont fait à nouveau un travail incroyable.
Et je l’ai réédité.
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