Pour le 1er post de mon blog consacré à ma vie d’auteur de romans, j’avais envie d’aborder le thème de la musique. Elle est très présente dans mon écriture et cela depuis que je mets… sérieusement… sur papier mes histoires. Beaucoup de mes textes courts ou de mes nouvelles ont une chanson, un morceau de jazz, en toile de fond.
Pendant mes séances de travail, il y a forcément, obligatoirement de la musique, il est impossible pour moi d’être créatif dans le silence. Le silence m’oppresse, il prend beaucoup trop de place.
Alors pendant la rédaction de l’été nous va si mal, je me suis plongé dans le rock psychédélique des années 70. J’ai épuisé toutes les discothèques de cette mouvance, Jefferson Airplane, Grateful Dead, Jimi Hendrix, Mama’s and Papa’s, etc.. et surtout Janis Joplin et le Big Brother & The Holding Company, son groupe en 67.
Dans le roman, les personnages sont au festival de Monterey qui a marqué le Summer of Love, une répétition de Woodstock. Et le public a découvert cette jeune fille très particulière, électrifiée, électrisante, à la peau marquée, dans une tenue dorée. Tout le monde fait connaissance avec cette voix rocailleuse qui emporte tout.
Le morceau commence avec quelques riffs de guitare qui plantent le décor. Puis, tout bas, presque inaudible, Joplin raconte cette femme assise au bord de la fenêtre à regarder la pluie tomber. Lorsque quelque chose l’attrape, comme un boulet et une chaîne.
Et là, je peux l’écouter 10 fois, 20 fois, toujours le même effet, les poils se dressent, les intestins se nouent, une clameur m’imprègne le sternum.
Janis Joplin hausse la voix, vibre, les paroles l’assaillent littéralement !
Why does every single little tiny thing I hold on goes wrong?
Yeah it all goes wrong, yeah
And I say, oh, whoa, whoa, now babe, tell me why
On souffre avec elle.
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